Jan Neels travaille depuis déjà plus de dix ans en tant que learning consultant chez Proximus. Il a constaté des changements fondamentaux dans les formations ces dernières années. Surtout aujourd’hui avec la naissance de l’IA. FLOWSPARKS lance la fonction de co-auteur. Il s’agit d’une fonction d’IA basée sur le modèle linguistique de ChatGPT qui permet aux auteurs de générer du contenu dans FLOWSPARKS en quelques clics. « Les nombreux modèles de FLOWSPARKS aident déjà considérablement les auteurs qui n’ont pas de formation didactique, mais qui souhaitent créer un contenu interactif. La fonction d’IA s’appuie sur ce principe et aide l’auteur momentanément en panne d’inspiration à commencer à rédiger une première version d’un modèle complet », explique Christophe Jacobs, Chief Customer Success Officer chez FLOWSPARKS.
Quand on sait que Proximus a prévu en 2018 environ 311 000 heures de formation pour ses 13 500 collaborateurs, on a une idée du défi que Jan devait relever. Lorsque, en 2017, un besoin urgent de tests avancés pour la certification des collaborateurs du helpdesk s’est fait sentir, Jan a dû chercher d’urgence une solution numérique.
Chez Proximus, 1 600 opérateurs travaillaient alors sur le helpdesk, soit 13 000 appels par jour, et 80 pour cent de ces opérateurs étaient externes. Afin d’améliorer la qualité du helpdesk, Proximus a dû ancrer correctement les connaissances et le savoir-faire des opérateurs. Aujourd’hui, l’IA offre de nouvelles possibilités d’améliorer nos cours d’apprentissage en ligne.
Proximus travaille avec l’IA depuis 2022. « Dès ses débuts, nous nous demandions déjà comment elle affecterait notre entreprise et comment nous devions accompagner notre personnel dans ce domaine », déclare Jan Neels, Digital Learning Specialist chez Proximus. « De par mon expertise, j’étais particulièrement curieux de savoir comment l’IA pouvait contribuer à notre culture et à nos modules d’apprentissage. J’ai vu les avantages de ChatGPT, mais j’ai pensé qu’il serait encore plus pratique que l’outil de création génère lui-même du contenu, comme le fait ChatGPT. »
« J’ai téléphoné à Christophe pour lui faire part de mon idée. Il m’a dit que non seulement ils avaient la même idée, mais qu’ils y travaillaient déjà. Pour moi, c’est typique de FLOWSPARKS : ils savent parfaitement ce dont leurs clients ont besoin. »
Proximus a donc été ravie de collaborer au développement de la fonction AI et a été aux premières loges pour tester la version pilote. Un grand groupe de 38 organisations a posé sa candidature. Environ la moitié d’entre elles ont participé activement à l’élaboration de la fonction, qui a donc pu être validée assez rapidement.
« C’était la première fois que nous impliquions des clients de manière aussi intensive dans le développement et c’était très stimulant », admet Christophe. « Ce n’est pas parce que nous pensons avoir une bonne idée que nos clients sont enthousiastes à son égard. Les défis qui se posent au cours du développement et que nous gardons habituellement en interne, nous les avons cette fois partagé avec eux. Nous avons également été très transparents depuis le début : nous savons ce que nous commençons, mais nous ne savons pas où nous finirons. »
Bien entendu, vous pouvez toujours choisir de créer votre propre contenu. Mais si vous souhaitez commencer à remplir les modèles qui utilisent déjà l’IA, vous disposez désormais d’un bouton « AI support » pour vous y aider. Une fois que vous avez choisi un modèle, ce bouton vous amène à un formulaire dans lequel vous devez fournir un minimum d’informations. Vous devez remplir un sujet et plus vous le faites avec précision, meilleur sera le résultat. Vous pouvez également définir le public cible, le tone of voice, l’expertise de l’assistant IA et la durée d’apprentissage de votre module numérique. Sélectionnez ensuite la langue dans laquelle vous souhaitez que le résultat soit généré. « L’IA en elle-même n’est pas intelligente et les personnes qui ont déjà utilisé ChatGPT savent que tout dépend d’une bonne prompt injection », poursuit Christophe. Le formulaire aide le système sous-jacent à générer une bonne invite pour le modèle linguistique de l’IA. »
Ainsi, plus l’entrée est précise, meilleur est le résultat. C’est pourquoi FLOWSPARKS vous donne la possibilité de fournir des informations supplémentaires, d’ajouter des pièces jointes… FLOWSPARKS crée alors une amorce pour les textes comme pour les images !
« Est-ce parfait à 100 % ? Certainement pas. Ce que font les humains est nettement mieux. Mais cette fonction de FLOWSPARKS permet de réaliser en trois minutes ce qui prendrait autrement deux heures, et résout le syndrome de la page blanche », explique Christophe. Ce sont les lignes de base sur lesquelles l’auteur peut à présent élaborer. Il s’agit d’une aide importante pour le créateur de contenu, car tous les champs derrière le modèle sont remplis automatiquement.
La fonction FLOWSPARKS AI réduit considérablement les obstacles à la création de vos propres modules numériques, car vous ne partez plus d’une page blanche. Elle vous permet en outre de réaliser des gains de temps considérables.
« La sécurité est l’un des principaux avantages de la fonction IA de FLOWSPARKS », explique Jan. « Proximus ne peut pas utiliser de logiciels open source, car nous ne partageons évidemment pas nos données. Rien que pour FLOWSPARKS, nous travaillons avec 160 créateurs de contenu. Vous ne pouvez pas partir de l’hypothèse que chacun d’entre eux est aussi méticuleux en matière de sécurité. FLOWSPARKS en a pris conscience et a créé un environnement sécurisé pour ses clients. »
« Nos clients sont pour la plupart soucieux de la sécurité des données. Nous avons donc choisi de leur donner la possibilité de partager leur propre environnement d’IA ouvert avec FLOWSPARKS, ce qui leur permet de travailler avec leurs propres licences d’IA au sein de notre outil », explique Christophe.
Quel est, selon Jan, le principal avantage de la nouvelle fonction d’IA ? « Tout le monde n’a pas les mêmes compétences en matière de création de modules d’apprentissage. Il arrive que l’on ne sache pas trop par quoi commencer. Les obstacles à franchir pour créer soi-même des modules numériques sont désormais moindres, car on ne part plus d’une page blanche », explique-t-il. « C’est aussi plus rapide, bien entendu. Je peux créer un module complet en une matinée et le livrer au propriétaire du contenu pour qu’il le peaufine. »
« Ce qui m’a vraiment frappé pendant la phase pilote, c’est que l’on est poussé à en apprendre davantage », poursuit Jan. « Par exemple, lorsque vous créez une SMARTPAGE, vous avez tendance à commencer par une explication. La fonction d’IA commence toujours par une question avant de passer au contenu d’apprentissage. Je sais pertinemment que c’est comme cela qu’il faut procéder, mais ce n’est pas pour autant que je le fais toujours. La fonction d’IA me dit maintenant Hello Jan, commencez par une question ! »
« Par ailleurs, il m’arrive très souvent de partir d’une THEMEPAGE et d’y appliquer l’IA. Qui va appliquer les différents modèles. Nous créons environ 80 % des modules avec des pages thématiques et des SMARTPAGES auxquelles nous ajoutons parfois une vidéo. Nous utilisons rarement les autres modèles, mais lorsque l’IA les choisit, on constate qu’ils sont bien plus efficaces pour atteindre les objectifs d’apprentissage. Il nous faut une énorme quantité de ressources intellectuelles pour que nous, les humains, puissions inventer tout cela nous-mêmes. L’IA le fait en un clin d’œil », a déclaré Jan.
« FLOWSPARKS a déjà proposé beaucoup d’aides et de conseils pour la création de modules interactifs d’apprentissage en ligne. L’IA comble désormais les lacunes existantes, par exemple en recueillant des données, en générant du texte, en suggérant des images… Cela vous permet de vous concentrer beaucoup plus rapidement sur le contenu d’apprentissage concret et son élaboration », ajoute Christophe. « Vous disposez très rapidement d’un MVP (Minimum Viable Product ou produit minimum viable) qui vous permet de répondre à un besoin d’apprentissage. Vous pouvez facilement montrer aux clients ou aux collègues deux ou trois alternatives, sur la base desquelles ils décident de ce qu’ils veulent et de ce qu’il faut développer davantage. »
